A Maurice, la mission CANA se porte bien, malgré l’impact du Covid et de la situation économique. La semaine Guérison du Couple arrive à temps. L’équipe est motivée et innovante.

Gilles & Véronique CORMIER
CANA international, CCN

Nous sommes partis à Maurice pour animer la deuxième semaine Guérison du Couple, la première ayant eu lieu en 2018. Avec Sandrine, la responsable CCN du pays, nous avions senti qu’il pouvait être important de la proposer à certains couples éprouvés par 2 ans de pandémie et de proposer une formation. Le père Gilles nous a accompagnés.

Semaine Guérison du Couple

Le lieu retenu pour cette semaine était magnifique et propice à ce genre de retraite délicate : le séminaire juste à côté de la maison du Thabor. 11 couples ont pu participer, ce qui n’était pas évident compte tenu de la circulation active du Covid. Il a d’ailleurs fallu en remplacer certains qui ont été contaminés à la dernière minute. Les frères et sœurs de la Communauté sont venus nous rejoindre au service. L’objectif était triple : faire vivre cette retraite à des couples qui pouvaient en avoir besoin, pouvoir former une équipe d’accompagnateurs et envisager l’avenir.

Tout au long de la semaine, la présence d’un prêtre professionnel sur cette question a été essentielle et très appréciée. Nous avons pu continuer à former les frères et sœurs sur place, y compris à la méthode « Délié ». Il n’a pas été si facile d’aller jusqu’au bout car tous les serviteurs (sauf nous deux !) ont attrapé le covid au cours de la semaine…, heureusement sans gravité.

La mission CANA à Maurice

Nous avons eu le temps de bien rencontrer l’équipe nationale. La mission CANA se porte bien et tous sont très motivés pour la relancer après deux ans de fortes restrictions.

L’île Maurice est le seul pays où, en dehors de la France, toutes les programmes suivants sont proposés : CANA Couples, CANA Espérance, CANA Welcome, CANA Parents, CANA Fiancés. Les Mauriciens ont même testé une formule 1,2,3…CANA ! pour les parcours CANA Espérance et CANA Fiancés. Avec succès !

Nous avons remarqué que les couples souffrent de la situation économique, ce qui a des répercussions sur leur participation aux propositions CANA. Par ailleurs, beaucoup de couples sont en souffrance et demandent de l’aide.

Certains ressentent la nécessité d’innover (nouvelle forme de communication, format des propositions…). Ils ont eu grande joie à vivre CANA Parents entre eux et ils se préparent ainsi à le déployer plus largement l’an prochain.

En conclusion une belle mission qui nous a remplis de joie et d’espérance. Comme dans les autres pays, les frères et sœurs de CANA ont besoin d’être soutenus après la pandémie.