Mi-avril près de Beyrouth, la maison communautaire du Chemin Neuf accueille la Retraite CANA. Dans ce pays si bousculé, ce petit troupeau de 75 personnes (serviteurs et enfants compris) se laisse conduire par l’Esprit Saint. Quelle joie pour Denis et Claudine, venus les accompagner.
Denis & Claudine POINAS
Le Christ en moi
A proximité de Beyrouth, nous avons été accueillis dans la maison communautaire de Chanaiir pour accompagner la Retraite CANA qui s’est déroulée du 12 au 16 avril 2023. Un beau petit troupeau de 75 personnes, y compris les enfants et les serviteurs !
Des couples très motivés
Bien préparée en amont avec de nombreux échanges, chacun avait son programme tant pour les enseignements que pour les accompagnements, les indications pour la prière personnelle et la prière en couple. Cette préparation minutieuse a vraiment favorisé la réussite de cette retraite. De plus, les responsables avait réussi à mobiliser 12 couples sur les 16 de la fraternité CANA.
Tous les couples, bien que fatigués en arrivant, sont rapidement entrés dans la retraite sans doute grâce à la qualité des temps de prière (personnelle et en couple) qui étaient remarquablement introduits. Nous étions 9 pour les accompagnements individuels. Manifestement, dès le deuxième jour, les couples se sont laissé rejoindre par la Parole de Dieu.
A la fin de la retraite, 17 participants ont demandé le baptême dans l’Esprit Saint. Quelle joie ! La force de la communauté présente s’est vraiment déployée, donnant toute sa place à l’Esprit Saint. La présence de notre frère Maher a été précieuse.
Le service
Les enfants étaient pris en charge sur place par une grosse équipe. Et pour nourrir l’ensemble de ce petit troupeau de 75 personnes, la cuisine réalisée sur place, était simple et de qualité. Les liturgies et les assemblées de prière étaient très soutenues par des musiciens extérieurs à la retraite qui venaient nous rejoindre chaque jour.
Comment ne pas te louer…
Il est sûr que cette retraite va porter du fruit quand on voit ce que le Seigneur a fait en chacune et chacun. Parmi les fioretti partagées en fin de retraite, en voici une qui est particulièrement touchante:
Un homme se lève et dit en retenant ses larmes : « Je n’ai pas encore pris la parole pendant cette retraite… J’ai une grosse croix tatouée sur le corps. Cette croix était extérieure à moi, maintenant elle est au-dedans de moi ».